top of page
Rechercher

Que nous enseigne le Yoga?

  • Photo du rédacteur: vbeauduin
    vbeauduin
  • 11 avr.
  • 2 min de lecture

Il y a quelques semaines une participante à mes séances hebdomadaires m'a dit :

" Le yoga que nous pratiquons ensemble je peux l'emmener partout avec moi."🙏

Faire du yoga une ou plusieurs fois par semaine c'est super mais qu'en est il de notre pratique lorsque nous quittons notre tapis?


Bien sûr il y a tous les aspects thérapeutiques, les bienfaits sur notre corps et notre mental mais au delà de ça, le yoga nous enseigne une chose plus vaste qui englobe tout le reste.

Dans notre écoute, dans l'exécution de nos postures si nous sommes dans l'écoute de ce qui se produit, de ce qui surgit, nous pouvons d'abord découvrir nos schémas, nos façons de réagir automatiquement, par conditionnement, par habitude ou en référence à une mémoire. Nous pouvons constater une sur-réaction dans un espace du corps, un rétrécissement, une contrainte, une tension. Une forme de lutte, d'opposition, de crainte. Un désir de s'accrocher, de retenir, d'accaparer et d'agripper. Une difficulté à laisser faire, à se laisser faire et laisser partir aussi.


Et c'est à partir de là, de cet espace tendu, tenu, restreint, raccourci, serré que nous pouvons découvrir un nouveau processus.


En ne souhaitant rien d'autre que ce qui est là, en observant simplement, nous pouvons laisser les lignes du corps se prolonger dans l'espace, nous pouvons laisser le souffle aller et venir à son rythme, comme une vague qui apporte le renouveau et embarque l'ancien. Nous pouvons laisser s'épanouir ce qui est et découvrir alors ce qui lâche, ce qui s'ouvre, ce qui cède, ce qui s'effondre et cesse de lutter, ce qui se met à respirer et redevenir vivant.


Cette expérience est précieuse et peut nous accompagner partout. 

Lorsque je sens quelque chose qui se resserre, se rétrécit, se limite et se protège je peux cesser de  m'identifier à ce mouvement. Je peux prendre de la distance et observer. Simplement écouter cet espace sans m'y accrocher, le reconnaître sans le repousser, le laisser spontanément s'exprimer pleinement et constater que rien n'est définitif. Après l'inspire vient l'expire, après l'hiver vient le printemps. Si je ne m'accroche pas, tout apparaît et tout disparaît, tout est en mouvement et tout est vivant.





 
 
 

Comentários


bottom of page